quinta-feira, 31 de outubro de 2019

pingos do mindelo 12.19 - nocturnos

* Victor Nogueira

PINGO = gota; café com leite servido em chávena de café (no sul diz-se "garoto"); grão ou conta de ouro.

NOCTURNO = Sonata de carácter triste; parte do ofício das matinas; que se faz ou sucede de noite.


O separador do Google Chrome hoje afinfa-nos com o Halloween ou Dia das Bruxas. Escreveu outrora Cervantes, pela voz de D. Quixote, que não acreditava em bruxas, mas que as havia, havia. 
Eu cá não acredito na sua existência, nem em bruxedos, bruxarias e maus-olhados ou assombrações, embora a crença popular na sua existência tenha ao longo dos milénios levado à morte de muitas mulheres, queimadas em fogueiras, ateadas pela fúria popular, em "divertidos" folguedos, ou pela "Santa Inquisição"

Célebres ficaram as chamadas "bruxas de Salém" (The Crucible), tema duma peça de teatro de Arthur Miller, denunciando o anticomunismo do que ficou conhecido como "macarthismo".

Noutro registo há as bruxas boas ou más criadas por Walt Disney, muitas vezes baseadas em "contos de fadas" de origem popular, por vezes tenebrosos.

Mas as "bruxas" revivem espalhando-se pelas sete partidas do mundo, como mais um negócio consumista para encher a bolsa do capital.

Contudo, em tempos de igualdade do género, haverá alguém que defenda a criação do "Dia dos Bruxos" ou. no ramo da doçaria, o "doce do avô" ou os "papos de anjolas"?!

O tempo continua cinzentonho, mas não de chuva quase contínua ou não fosse a meteorologia apenas previsional, Nada de novo se passa no quintal, salvo o restolho  ter sido coberto por um oleado para que se decomponha para utilização posterior como adubo natural. Rolas de negro "penadas" e saltitantes pardais, como se fossem gaivotas em terra, esvoaçam pelo campo ou pousam com brevidade no muro do quintal.

Continuando as propostas literárias e musicais relacionadas com o outono, que por estas bandas não tem árvores esquálidas, de ramos descarnados pela queda das folhas em tapetes dum castanho dourado, o palco é para "Les Feuilles Mortes", escrito pelo poeta francês surrealista Jacques Prévert em 1945, tema do filme "Les Portes de la nuit", realizado em 1946  por  Marcel Carné, Dois são os registos sonoros de "As folhas mortas" que se apresentam: o de Cora Vaucaire e o de Yves Montand.


Cora Vaucaire "Les feuilles mortes" (versão original) - Prévert/Kosma


Yves Montand - "Les Feuilles Mortes"  (Autumn Leaves)


Les Feuilles Mortes - Jacques Prévert

Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis...

Sobre este  tema Serge Gainsbourg escreveu  e interpretou "La Chanson de Prévert ", em 1961


Serge Gainsbourg - "La chanson de Prévert"

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée, je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
A cela il n'est rien à faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir

No anterior  pingos do mindelo 11.19 - "veija-me, veija.me muito ....  falou-de de "Chanson d'automne", de Charles Baudelaire, que serviu de inspiração a outra criação de Serge Gainsbourg: "Je suis venu te dire que je m'en vais"


Serge Gainsbourg - "Je suis venu te dire que je m'en vais"


Je suis venu te dir'que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dir'que je m'en vais
tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais
oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu d'te dir'que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais
car tu m'en as trop fait- je suis venu te dir'que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais
oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu d'te dir'que je m'en vais
tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dir'que je m'en vais
car tu m'en as trop fait


Nocturno outonal em Alcobaça - foto victor nogueira


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Águas passadas não movem moinhos? Bem ... enquanto passaram podem ou não tê-los movido e assim ajudado ou não a produzir a farinha para o pão que alimenta o corpo sem o qual o espírito não existe. (Victor Nogueira)